Le scoutisme, accélérateur d’engagement dans la société

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Dans une étude IFOP parue ce jeudi 19 septembre, trois mouvements du scoutisme français mettent en avant les bienfaits de la pédagogie fondée par Baden Powell. Ainsi, 87 % des anciens scouts sont bénévoles dans une association (contre 33 % de la population générale).

Plus heureux, plus généreux, plus engagés… Dans une récente étude IFOP publiée par Le Rasso, l’association des anciens des Guides et Scouts d’Europe, des anciens scouts de trois branches chrétiennes en France ont été interrogés sur de nombreux points, et leurs résultats comparés avec la population française.

D’abord, les anciens scouts sont beaucoup plus engagés dans la société : 87 % sont bénévoles dans une association (contre 33 %). De même, ils sont 95% à avoir voté à la dernière présidentielle, contre (contre 85 % en moyenne). Les anciens scouts sont également 3 fois plus nombreux à aider matériellement et financièrement les personnes dans le besoin que la moyenne des Français.

De plus, Jérôme Fourquet assure que "les bénéfices sociétaux du scoutisme s’observent à la fois pour la collectivité dans la participation électorale, l’engagement citoyen, la philanthropie mais également sur la propension à contribuer à forger des individus ou citoyens équilibrés et bien dans leur peau".

En effet, la proportion d’anciens scouts évaluant leur niveau de bien-être personnel comme "très bien" atteint les 33%, quand seul un Français sur dix est aussi enthousiaste.

Les scouts développent un rapport particulier à la nature qui se perpétue dans la vie des anciens scouts. 78% d’entre eux passent régulièrement du temps dans la nature, c’est même leur première activité, contre 51% des Français.

Le scoutisme aurait également des effets en matière de santé. S’ils sont autant confrontés que la moyenne des Français à des situations de harcèlement scolaire (22% vs 23%) ou professionnel (20% vs 21%), ils résistent mieux si on compare la part des anciens scouts ayant vécu des périodes de dépression (39% vs 49% du grand public) ou développé des troubles anxieux (37% vs 44%) et ce, toutes CSP confondues.

Enfin, les anciens scouts gardent presque tous un bon souvenir de leurs années de jeunesse, ils sont 80% à en avoir un « très bon souvenir ».

Jean-Benoît Harel

Crédit image : Shutterstock / godongphoto

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